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Selon la HAS, la chirurgie est indiquée après l'échec de 1 à 2 mois de traitement médical bien conduit : on parle d'échec, si le traitement médical est insuffisant à soulager la douleur et que votre handicap persiste sans amélioration. Les candidats à la chirurgie représentent 5 à 10% des patients souffrant de sciatique.

Un examen clinique, radiographique et par IRM est indispensable pour confirmer la compression du nerf qui doit concorder avec les symptômes que vous décrivez.

Le traitement chirurgical ne se réalise donc jamais en prévention ou en première intention. La chirurgie est indiquée en derniers recours. 

 

La décision d'opérer est le résultat d'une concertation multidisciplinaire entre plusieurs professionels de santé qui prendront en compte votre volonté ou non d'attendre une guérison spontanée et votre crainte du risque chirurgical.

Néanmoins, le choix vous appartient : vous êtes le seul à ressentir la sévérité de vos symptômes et à connaître le retentissement de vos douleurs sur votre quotidien. Vous devez être également informé des risques encourus et des suites prévisibles de l'intervention pour prendre votre décision en toute connaissance de cause.

 

La chirurgie est indiquée en première intention uniquement en cas d'urgences chirurgicales :

  • Le syndrome de la queue de cheval : troubles sphinctériens (incontinence urinaire, fécale, troubles de la sensibilité de la région génitale, de l'érection...)

  • La sciatique paralysante : déficit neurologique brutal et récent.

  • La sciatique hyperalgique : si vous ressentez une douleur intolérable qui n'est pas soulagée par la prise de morphine durant une période d'environ une semaine, vous interdisant tout mouvement, tout effort de toux, d'éternuement ou de défécation et vous obligeant à rester allongé.

Ces urgences doivent être prises en charge dans les 24 à 48 heures après les premiers symptômes car il y a un risque de lésions neurologiques irréversibles.

 

 

 

INDICATIONS DE LA CHIRURGIE

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